Comment se prépare-t-on au passage d’une tempête tropicale ? Que faire de son congélateur plein à craquer, pendant une coupure d’électricité ? Se préparer un bon repas pendant un cyclone, c’est possible ? Mode d’emploi.

Caris cyclones

“Dès l’alerte, je regarde aussi ce qu’il y a dans le congélateur pour cuisiner des caris au fur et à mesure”

On se prépare

Lorsque l’alerte orange est déclenchée, on pense à faire des réserves : de l’eau en quantité suffisante, des piles, une lampe et une radio à piles, des bougies ainsi que des médicaments si une personne du foyer suit un traitement.

“Dès l’alerte, je regarde aussi ce qu’il y a dans le congélateur pour cuisiner des caris au fur et à mesure”, indique Roseline.

Rappel sur les différents types d'alerte cyclonique : jaune, orange, rouge, violette, phase de sauvegarde cyclonique

Larissa, elle, vérifie tout ce qui se trouve déjà dans ses placards avant d’aller faire des petites courses et achète essentiellement des boîtes de conserve. Inutile de remplir son caddie, tel un survivaliste. “Ce n’est pas non plus la fin du monde”, relativise Chloé. De son côté, Larissa pense à remplir les poubelles et bouteilles d’eau, pour avoir de quoi se laver, cuisiner et boire. Enfin, elle “rentre certaines plantes, les animaux, les meubles et barricade certaines fenêtres”.

On tue le temps, ensemble

« Ces moments sont un retour aux sources. On se retrouve, on passe le temps dans une ambiance conviviale”, confie Christophe qui profite des coupures de courant pour jouer avec ses proches, discuter, se raconter des histoires effrayantes ou rire ensemble.

“Petite, j’adorais me mettre à la fenêtre pour regarder la tempête, se souvient Chloé. Il n’y a rien à faire entre les repas quand il n’y a pas d’électricité, alors on fait des jeux, on écoute la radio”.

Trajectoire d'un cyclone sur une carte

Hélène, elle, le revendique : elle aime manger ! Alors cyclone ou pas, le repas doit être consistant. « Je cuisine à la gazinière ou au feu de bois, éclairée à la bougie ou à la lampe », dit-elle.

Du riz, des grains, de la viande et du piment, en sauce d’huître ou en civet. Je peux aussi préparer un bouillon de coquilles. Mon frère m’a appris à les pêcher et c’est succulent !”

Pour ceux qui vivent en appartement et ont des plaques électriques, Jade a une alternative : le réchaud de camping.

On fait avec les moyens du bord

Pendant les cyclones, on oublie les produits frais et on se dirige vers les boîtes de conserve. En cas de coupure d’électricité, on “laisse son réfrigérateur et son congélateur fermés”, comme le recommandent tous nos experts, afin de garder les produits au frais. Ou on “limite leur ouverture au maximum”, précise Sébastien.

Panne d’électricité dans le quartier ? Pas de panique, c’est là que les boîtes de conserve interviennent. Christophe opte pour du thon, du maïs, des boîtes bœuf qu’il adore, du cassoulet ou des sardines Robert à cuisiner en sauce, à la gazinière. Des sardines Robert ou Pilchard, voilà aussi ce que choisit Roseline, qu’elle accompagne de gros piments. Si les conditions le permettent, Roseline préfère les cuisiner au feu de bois.

La vie reprend son cours

Après le passage du cyclone, “vient le moment du nettoyage de la cour”, explique Larissa. “Je vais voir si les voisins n’ont pas besoin d’aide, je prends des nouvelles de la famille pour m’assurer qu’elle va bien.” Si les routes ne sont pas coupées, elle va aussi voir les cascades, les rivières et la mer de loin. “Avec prudence, évidemment”.

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